Saido Ntibazonkiza vs Ahcene Ait Abdelmalek (Photo@Akeza.net) |
L’accrochage entre Saido Ntibazonkiza et Ahcene Ait Abdelmalek respectivement capitaine et sélectionneur du Burundi a fait couler beaucoup d’encre et de salive. En dépit des faits qui sont là, l’origine de ces querelles qui semble être sans issue jusque là n’a jamais été révélée.
Saidi Ntibazonkiza et Ahcene Ait-Abdelmalek sont 2 personnages clés de l’équipe nationale. Chacun campe sur sa position, sauf que Saido Ntibazonkiza a déjà fait un pas en
lui présentant ses excuses dans une lettre.
Mais qu’est ce qui a privé le Burundi de son capitaine ? Qu’a-t-il fait pour se voir éjecter de l’équipe nationale ? Quelle est sa part dans cette affaire ? Pour comprendre, nous avons contacté Elvis Mutoni, un témoin direct du conflit «Saido-Abdelmalek». Elvis Mutoni ancien responsable de la communication au sein de la FFB était à la tête de la délégation du Burundi en Ile Maurice où tout a commencé.
Pour mieux comprendre cette triste histoire, il vaut mieux commencer dès le départ à Bujumbura. Voici la première partie…
«Le voyage de Bujumbura vers port Louis était un voyage très long qui a duré plus de 24h. Les joueurs internationaux qui devaient nous joindre étaient Pierrot et Fuadi qui avaient pu arriver à Bujumbura la veille. Karim Nizigiyimana, on devait voyager ensemble à partir de Nairobi. A Dubaï on devait y retrouver Saidi Ntibazonkiza et un jeune burundais du nom de Rubia qui évolue au Pays Bas ».
«Le premier incident du voyage c’est que le coach Abdelmalek s’est présenté à l’aéroport sans son passeport espérant voyager avec le passeport de service burundais. Je lui ai informé que personne n’a son passeport et il a dû retourner à son hôtel pour récupérer son passeport. Une fois là bas il n’avait plus la clé de sa chambre et ils ont dû défoncer la porte ce qui a retardé son retour à l’aéroport. Si le président de la Fédération n’avait pas fait jouer ses relation, l’avion serait parti sans le coach».
« À Nairobi, Karim Nizigiyimana nous a rejoint mais à Dubaï le nommé Rubia n’est pas venu. On a essayé de le joindre par téléphone et il nous a apprit qu’il n’a pas pu embarquer (il s’était présenté à l’aéroport d’Amsterdam sans son passeport). Saidi Ntibazonkiza nous a rejoint à Dubaï et on a pu prendre l’avion ensemble ».
«Une fois arrivés à l’aéroport international de Port Louis, un autre incident est survenu. Toute la délégation a eu son visa sauf le coach Abdelmalek car l’agent de l’immigration disait qu’il n’était pas sur la liste attendue. J’ai dû alors appeler le secrétaire général de la fédération mauricienne qui a dû contacter le ministère des sports et des relations étrangères pour qu’il puisse entrer sur le sol mauricien. 30 minutes après, il a obtenu son visa et on a pu rejoindre l’hôtel».
Elvis Mutoni précise que le coach avait été très amical avec les joueurs locaux durant tout le trajet.
«Dans son staff on disait qu’il s’était promis de montrer aux joueurs internationaux que c’est lui le boss. Je ne sais pas qui l’avait monté contre les joueurs qu’il ne connaissait même pas ».
«On avait quitté Bujumbura le lundi 23 mars à 9h pour arriver le mardi 24/03 11h à l’hôtel. On y a rejoint Papy Faty et Frédéric qui étaient arrivés la veille. On a déjeuné et le coach a donné rendez-vous à 18h pour le départ au stade. Tous les joueurs ont été ponctuels pour le départ».
C’est arrivé au stade que les choses devaient se gâter…mais cette partie de l’histoire, nous y reviendrons.
A suivre…
Armand NISABWE
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